3ème semaine de DromA – Où pourquoi on appelle le NanoWriMo « Marathon d’écriture »

Voilà que se termine ma 3ème semaine de DromA – 220ksec au compteur sur 300, j’approche les 3/4 du texte. Je suis régulière, je touche mon manuscrit tous les jours. 2h par jour la semaine, 4 à 5h par jour le week-end. Parfois, je n’écris que quelques signes en 2h. Parfois, j’enchaîne un chapitre entier! Il n’y a pas de règles dans l’écriture. Moi qui ai besoin de tout contrôler, je me rends compte que j’aime ça. Pas d’attente, pas de codes, pas d’anticipation. Je me mets devant mon écran, je vois ce qu’il se passe. Jubilation ou effort, la répétition de l’acte d’écrire au quotidien fait que, même si je préfère la première option, la seconde est rentrée dans les moeurs.

Je suis sidérée de voir que la comparaison avec la course à pied continue d’être vraie dans les moindres détail, me rappelant les semi-marathons auxquels j’ai pu participer. L’euphorie du départ. La difficulté qui monte entre le 13ème et le 18ème kilomètre. Puis le second souffle qui arrive, enfin. Ce week-end, j’ai enchaîné les scènes, retrouvé du plaisir là où j’avais du mal à me concentrer cette semaine. C’est tellement jouissif que ça me donne envie de courir à nouveau!

Comme en course, je découvre le terrain, et les difficultés imprévues :

Le confinement : là où je pensais qu’il m’éviterait les distractions (soirées diverses et cours de sport), il me force à rester toute la journée assise dans le même lieu face à un PC. Quand je n’écris pas, je bosse. Quand je ne bosse pas, j’écris. Entre les deux, je m’accorde un peu de temps pour du yoga et de la cuisine, mais au bout de 3 semaines, je commence à tourner en rond. Ça tire.

Ma créativité multi-forme : j’ai beau m’être dit « tout sur mon roman », j’ai des idées de cadeaux de Noël. Fait-main, bien sûr. Et du coup, je suis frustrée de ne pas avoir le temps de m’y mettre. Pourtant, je m’étais préparée à ne faire que des cadeaux simples, livres et thé de chez mes petits commerçants préférés qui ont bien besoin de nous… Vous saurez l’option que je choisirai le jour de Noël, tout est ouvert!

Mon besoin de lecture : je pensais pouvoir me nourrir exclusivement de mon univers pendant un mois. Que nenni! J’ai repris la lecture cette semaine, rognant un tout petit peu sur mon temps de sommeil. La lecture est un bol d’air, comme un étirement après une séance de sport intense qui, doucement, prépare la prochaine. Je sais que tous les auteurs sont de grands lecteurs, mais je ne pensais pas que même en période intense de marathon, elle restait aussi indispensable!

Ces difficultés, je les prends, digère, je les surmonte ou je vis avec. J’apprends, j’apprends beaucoup. Un vrai régal!

Et la cerise sur le gâteau, c’est le côté collectif de ce défi. Vous l’avez entendu dans le Podcast Double Vie, ou lu au travers des lignes de ce blog. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’écriture est une aventure collective. Et pouvoir partager, tous les jours, mes états d’âmes, mes petites astuces avec mes confrères grâce au DromA orchestré par Michaël est un véritable soulagement! Le morceau de sucre que vous prenez au ravitaillement pour finir vos 21.1km – heu, non, pardon, vos 300ksec!

D’ici mon prochain post, j’aurais fini ce défi… et passé la barre des 300ksec, j’y compte bien malgré la fatigue. RDV dans une semaine!

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